Pleine lune du 5 novembre 2025 : le moment d’écouter ce qui cherche à se dire
La prochaine pleine lune aura lieu le 5 novembre 2025, à 8h19 (UTC).
Les astronomes l’appellent la Beaver Moon, la “Lune du Castor”, car elle marque dans l’hémisphère nord le moment où les castors bâtissent leurs abris pour l’hiver. Une image parfaite, presque symbolique : celle d’une période où l’on termine, où l’on consolide, avant d’entrer dans une saison plus lente.
Quand la lumière éclaire aussi l’intérieur
La pleine lune fascine depuis toujours parce qu’elle révèle. Elle éclaire le ciel, mais aussi tout ce qui, en nous, avait besoin d’être vu.
Souvent, elle réveille. Elle perturbe le sommeil, accentue les émotions, amplifie les pensées non pas pour nous épuiser, mais pour nous montrer ce qui demande à être relâché.
Les chercheurs l’ont d’ailleurs constaté : lors des pleines lunes, notre sommeil profond diminue en moyenne de 30 %, tandis que notre activité cérébrale reste plus vive. Une sorte de veille intérieure.
Et si, au lieu d’y voir un dérèglement, nous considérions cela comme une invitation ?
Un moment pour observer ce qui s’agite, pour écouter sans réagir, pour accueillir ce qui monte.
La fin d’un cycle, le début d’un autre
Chaque pleine lune marque l’apogée d’un cycle lunaire. C’est le moment du plein, du trop, de la clarté totale.
Après elle, la lumière décroît, le corps revient au calme.
Ce passage de la lumière à l’ombre nous apprend quelque chose d’essentiel : il faut savoir laisser redescendre.
C’est le temps du tri, du lâcher-prise, du recentrage.
Observer la pleine lune, c’est donc se rappeler que rien ne reste figé.
Ce qui monte finit par redescendre. Ce qui déborde finit par s’apaiser. Et chaque cycle prépare le suivant.
Plutôt que de chercher à “faire un rituel”, essayez simplement d’être présent.
Baissez les lumières, éteignez les écrans, ouvrez une fenêtre. Regardez la lune, laissez-la vous regarder en retour. Respirez profondément. Laissez vos pensées défiler sans chercher à les comprendre.
Vous pouvez écrire quelques lignes, noter ce que vous êtes prêt à laisser partir : une fatigue, une habitude, une émotion, un attachement. Rien de magique ici, juste un geste de conscience, une façon d’alléger ce qui pèse.
Et si le sommeil est plus léger cette nuit-là, ne le combattez pas. La lune veille, et vous pouvez simplement être avec elle. Il y a quelque chose d’apaisant à ne rien attendre, à se laisser traverser.
Si la pleine lune épuise, c’est souvent parce qu’elle nous met à nu.
Elle fait remonter ce que nous préférons taire, les pensées enfouies, les émotions retenues. Mais passé ce moment de turbulence, beaucoup ressentent une clarté nouvelle comme un air plus léger, un espace intérieur qui s’ouvre.
C’est le paradoxe de ce cycle : il fatigue, puis il régénère.
À condition de ne pas vouloir tout comprendre, mais de simplement accueillir.
Le yoga et la méditation peuvent accompagner ce moment avec douceur.
Des pratiques lentes, des respirations longues, un corps relâché, tout ce qui invite au calme. Et pour celles et ceux qui ressentent le besoin d’un espace plus profond de reconnexion, une retraite yoga pendant la pleine lune devient une parenthèse idéale : un temps suspendu pour se déposer, écouter, réaccorder le rythme du corps à celui du ciel.
C’est un moment pour écouter, pas pour agir.
Pour se laisser vivre, simplement, à la lumière de ce qui est. 🌕

